CLER Infos n°116 - 11 octobre 2017
Selon Christian Couturier, président de l’Association négaWatt, la voiture électrique ne révolutionnera pas le secteur des transports en France. En prenant en compte le cycle de vie des voitures actuelles, il plébiscite plutôt l’usage du bioGNV, une solution majeure pour envisager la mobilité de demain.
Extrait
Comment les énergies renouvelables (EnR) peuvent-elles permettre de sortir des énergies fossiles dans le secteur des transports ?
Le scénario négawatt recherche quels pourraient être, dans chacun des secteurs étudiés et pour chacun des usages, les vecteurs énergétiques les plus appropriés. Dans les transports, nous avons identifié deux vecteurs qui se substituent aux énergies fossiles : le gaz carburant et l’électricité. Pour chacun d’entre eux, nous raisonnons en termes de services rendus dans différents types de territoires. En ville par exemple, le scénario ne prévoie plus aucun véhicule à moteur thermique pour les déplacements du quotidien en 2050, exceptés les véhicules lourds – bus, camions, bennes à ordures – qui rouleront au gaz.
Loin d’en faire une solution unique et universelle (voir encadré ci-dessous), le véhicule électrique, alimenté par des EnR, peut se développer de manière raisonnée pour les trajets urbains ou péri-urbains. Nous envisageons avec plus de prudence son développement en milieu rural. Le vecteur gaz lui est préféré pour la majorité des trajets effectués par les particuliers (à terme les ¾ des « voyageur-kilomètres » sont effectués grâce au gaz, le reste avec l’électricité). Ce vecteur alimente également la totalité du trafic routier de marchandises en 2050.
Lire l’article complet sur le site du CLER
Nos ouvrages