Dans cette fiche, une introduction permet d’abord de caractériser le "courant alternatif", notamment les formes d’ondes du courant et de la tension, les notions de déphasage et leurs représentations. Puis, la puissance est définie, dans son inévitable complexité en courant alternatif, conduisant aux notions de puissances active, réactive et apparente mais également de facteur de puissance. Or, les définitions précédentes ne sont valables que lorsque les courants sont sinusoïdaux, et ceci est de moins en moins le cas avec les "charges électroniques" de petite puissance. Il est alors nécessaire de compléter le formalisme pour comprendre, entre autres, l’origine de la dégradation du facteur de puissance ou de l’augmentation de la puissance apparente (non facturée, mais sur la base de laquelle est fondée la limite de disjonction des compteurs, tels que le Linky). Un formulaire est même fourni pour celles et ceux qui ne craignent pas quelques calculs un peu compliqués ! Enfin, la fiche s’achève sur une analyse des conséquences de la prolifération des charges électroniques et montre à la fois, qu’il est peu probable qu’elles jouent un rôle significatif sur l’accroissement des risques de disjonction, et qu’il est de toute façon hautement souhaitable de couper ces charges, lorsqu’elles sont inutilisées, avec un véritable interrupteur physique ("coupe-veille").