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Réussir la transition énergétique

Énergies renouvelables

La sobriété, l’efficacité et les énergies renouvelables constituent les trois piliers de la démarche négaWatt, fondement des travaux et des analyses de l’Association négaWatt.

 


Certaines énergies renouvelables produisent de l’électricité : l’éolien, le solaire photovoltaïque, l’hydraulique et les énergies marines. À cela s’ajoutent les bioénergies : biomasse, biogaz (produit grâce à différents procédés : méthanisation, méthanation ou pyrogazéification) et biocarburants, avec lesquelles on peut produire de la chaleur, de l’électricité ou des carburants. Enfin, le solaire thermique et la géothermie permettent une production de chaleur et/ou d’électricité.

 

Des énergies de flux disponibles partout

Les énergies renouvelables sont des énergies de flux (les rayons du soleil, le vent, les cours d’eau), par opposition aux énergies de stock fondées sur des réserves finies de charbon, pétrole, gaz fossile et uranium. La biomasse est elle aussi considérée comme une énergie de flux : le bois coupé / taillé pour être utilisé en matériau ou pour des usages énergétiques est remplacé par un nouvel arbre. Les émissions de CO2 émises lors de la combustion du bois ont été captées au départ lors de sa croissance. Son bilan en termes d’émissions de gaz à effet de serre est donc quasiment nul.

En France, ces énergies sont disponibles sur l’ensemble du territoire et pourraient – dans une perspective de réduction de nos consommations d’énergie – répondre à l’ensemble des besoins énergétiques du pays : c’est ce que démontre le scénario négaWatt.
En comparaison avec de nombreux autres pays européens, la France dispose d’un très fort potentiel de production (lié notamment aux régimes de vents, à l’ensoleillement, à la disponibilité de la forêt, etc.) qu’elle est aujourd’hui loin d’exploiter pleinement.

Des énergies propres ?

Aucune production d’énergie n’est totalement exempte de pollution ; parce qu’elles utilisent des flux d’énergie renouvelables et parce que leurs impacts environnementaux sont limités, ces énergies sont néanmoins les moins dommageables pour la planète.

Les infrastructures et équipements qu’elles nécessitent (construction, installation et démantèlement d’éoliennes, de panneaux photovoltaïque, d’unités de méthanisation, etc.) génèrent inévitablement une consommation de matériaux et des impacts environnementaux qu’il convient de maîtriser. C’est pour cette raison que dans toute réflexion sur notre système énergétique, la priorité doit être donnée à la réduction des consommations d’énergie (sobriété et efficacité) afin de limiter la production, même d’origine renouvelable, au strict nécessaire.

D’autre part, les réglementations françaises et européennes encadrent la mise en œuvre d’installations renouvelables afin d’en limiter ses impacts sur les territoires, sur l’environnement et sur la biodiversité.

Pour en savoir plus sur le fonctionnement des renouvelables (stockage, variabilité/intermittence, etc.), leurs impacts, leur recyclabilité, et sur la faisabilité d’un mix énergétique 100 % renouvelable, n’hésitez pas à consulter le site Décrypter l’énergie qui apporte de nombreuses réponses détaillées sur ces sujets.

La place des renouvelables dans le scénario négaWatt

Dans son scénario de transition énergétique, négaWatt privilégie les énergies renouvelables pour leur faible impact sur l’environnement au regard des autres sources d’énergie et pour leur caractère inépuisable.

À l’échelle française comme mondiale, elles sont indispensables à la transition énergétique et les évolutions récentes convergent vers ce constat.
La quasi-totalité des scénarios nationaux et internationaux de transition énergétique visant à limiter fortement le dérèglement climatique donnent également un rôle prépondérant aux énergies renouvelables  ; celles-ci représentent par exemple deux tiers du mix énergétique projeté par l’Agence Internationale de l’Energie dans son scénario d’atteinte de la neutralité carbone [1].
Découvrir le scénario négaWatt

 


[1Net Zero by 2050, A Roadmap for the Global Energy Sector – Agence Internationale de l’Energie, 2021

Vue générale de la centrale géothermique de Bouillante (Guadeloupe) © LPLT