Aujourd’hui, la consommation de ressources naturelles de l’Union européenne (UE) est bien supérieure à ce qui serait soutenable. Or la surexploitation des ressources...
L’Association négaWatt a co-rédigé une lettre ouverte signée par plus de 100 organisations adressée à plusieurs décideurs européens, et demandant une loi européenne permettant de gérer les ressources de manière durable.
Plus de 90 organisations européennes ont publié un manifeste pour la sobriété en Europe, dont négaWatt a été l’un des principaux contributeurs. Elles appellent à ce que la Commission intègre la sobriété dans la stratégie qu’elle propose dans le cadre du prochain cycle législatif et des objectifs à 2040. Le manifeste formule des recommandations sur l’entrée de la sobriété dans la gouvernance et dans les politiques sectorielles de l’Union, offrant le cadre d’une mobilisation de la sobriété à toutes les échelles à travers l’Europe.
Aux côtés de 9 organisations européennes, l’Association négaWatt a co-rédigé une proposition de cadre réglementaire pour la gestion durable des ressources, avec pour objectif de mettre à l’agenda européen le sujet de la sobriété concernant la consommation de ressources pour la période 2024-2029.
La sobriété est au cœur de la démarche et de l’expertise développée par négaWatt depuis plus de 20 ans. Face à la crise énergétique que nous traversons, l’association publie ses propositions pour réduire de 10 % au moins nos consommations d’énergie d’ici deux ans. Elle met à disposition une première liste d’actions mobilisables dans différents secteurs dès cet hiver et dans les deux prochaines années et chiffre leurs impacts. En s’appuyant sur les retours d’expérience de ses membres, elle attire l’attention des décideurs et des opérateurs sur les enjeux clés à anticiper dans leur mise en œuvre.
Ce document présente une trentaine de mesures clés adossées au scénario négaWatt. Elles portent à la fois sur des aspects transversaux et sectoriels (bâtiment, mobilité, industrie, production d’énergie, etc.)
Pour être effective, la démarche négaWatt ne peut être décrétée uniquement « d’en haut », du sommet de l’État. Au contraire, l’élaboration de cette démarche et sa mise en œuvre sont le fruit de travaux qui associent notamment les acteurs publics, les gestionnaires de service, du niveau communal au niveau national et international.
Le transport est un secteur consommant essentiellement des produits pétroliers, en forte croissance (en moyenne +2,8 % annuel entre 1985 et 2000), et donc fortement émetteur de CO2 (28 % des émissions de gaz à effet de serre en 2001).
La croissance de la demande d’électricité n’est pas inéluctable : la diffusion des technologies les plus performantes permet d’envisager une maîtrise, puis une réduction de cette demande d’ici à 2015.
