L’objectif de neutralité carbone affiché depuis 2017 par le gouvernement français impose de décarboner entièrement le secteur des transports (voyageurs et marchandises). L’enjeu est de taille, puisque ce secteur est le premier émetteur de gaz à effet de serre (GES) en France (30 %).
En publiant un cadre méthodologique permettant une élaboration harmonisée des SRADDET, l’Association négaWatt apporte sa contribution à la nécessaire cohérence des politiques énergie-climat. Elle poursuivra sa démarche en comparant et en agrégeant ces schémas afin de s’assurer de leur cohérence entre eux et vis-à-vis des objectifs nationaux.
L’Association négaWatt propose dans cette note des mesures concrètes d’évolution du dispositif du bonus-malus, dont certaines pourraient s’inscrire dès à présent dans les réformes portées par le gouvernement dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) 2020.
L’Association négaWatt porte depuis plusieurs années des propositions en faveur de la mise en œuvre d’une obligation de rénovation performante, permise par la mise en place d’un outil de financement simple, fondé sur l’équilibre en trésorerie des ménages investissant dans des travaux d’économie d’énergie. La note proposée permet de revenir sur les raisons motivant la mise en place d’une obligation de rénover et les moyens d’y parvenir.
Lors de la Déclaration de Politique Générale présentée le 12 juin dernier à l’Assemblée, le Premier ministre a acté la nécessité d’inscrire les actions gouvernementales dans un cadre d’urgence écologique et climatique. Il a annoncé à cet effet la mise en place d’un programme d’actions d’envergure en matière de rénovation énergétique des bâtiments. Cette note a pour objectif de présenter des propositions d’actions pouvant s’inscrire dans ce cadre. Celles-ci répondent aux priorités définies (…)
Le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, RTE, a publié en avril 2019 des analyses complémentaires au bilan prévisionnel (BP) 2018, explicitant les conditions de fermeture des centrales à charbon d’ici 2022. Si le cas de base étudié dans le BP 2018 montrait la possibilité technique de fermer ces centrales tout en conservant un niveau de sécurité d’approvisionnement équivalent à aujourd’hui, les variantes étudiées dans cette nouvelle étude ont montré que dans certaines (…)
Une partie de la classe politique et des acteurs de l’économie pense encore aujourd’hui que le coefficient 2,58 appliqué à l’électricité dans les bilans énergétiques est un coefficient politique qui a été négocié et mis en place notamment pour désavantager le chauffage électrique. Et certains demandent que ce coefficient, qu’ils considèrent comme injuste et arbitraire, soit purement et simplement supprimé. Le président de l’association Équilibre des Énergies n’a pas hésité à affirmer (Les (…)
En France - cas unique en Europe -, le chauffage électrique particulièrement inefficace par convecteurs à effet Joule (appelés couramment « grille-pains ») occupe une place très importante dans le logement, notamment chez les ménages aux plus faibles revenus.
En vue de la publication prochaine du projet de loi énergie-climat en Conseil des Ministres et de son examen au Parlement, l’Association négaWatt publie aujourd’hui une note d’analyse critique des questions clés que pose ce projet de loi, mais aussi des projets de Programmation pluriannuelle de l’énergie et de Stratégie nationale bas-carbone.
La note gouvernementale sur la politique industrielle de l’énergie, fuitée dans la presse le 28 octobre 2018, inquiète sur le sérieux de la stratégie énergétique considérée par le Gouvernement.